Il est commun à tous les IDC : après absorption intestinale ou pénétration cutanée pour les organophosphorés ou pulmonaire (surtout chez les oiseaux ou en cas de chaleur), les IDC inhibent l’action des cholinestérases plasmatiques et tissulaires.
L’acétylcholinestérase intervient dans la transmission de l’influx nerveux (synapses et jonctions neuromusculaires). Les effecteurs sont muscariniques ou nicotiniques. Les IDC provoquent un effet parasympathomimétique avec augmentation des sécrétions, contractions des fibres musculaires lisses et contraction des fibres musculaires striées plus tardives.
Ces actions peuvent provoquer la mort par asphyxie due à un bronchospasme ou par œdème aigu du poumon.